Compte rendu de l’entretien du 29.01.2021 à 13h00
Suite à la diffusion de la note de service du 8 janvier 2021 sur la campagne de mobilité interne, le SNPTES s’est vu mandaté par un certain nombre de nos collègues sur le contenu du document, à savoir que pour les catégories B et C les modalités sur la mobilité entre les phases 2 et 3 n’ont plus le même sens que celui voté en CT et en CA de décembre 2020. Ce qui explique une nouvelle réorganisation et une nouvelle prérogative du CT.
C’est pourquoi nous avons demandé un RDV en urgence à M. Le Président Jean-Marc Ogier suite à notre courrier déposé à la présidence le 18.01.2021 (en bas de cet article). Nous avons été contactés rapidement mais un agenda chargé n’a pas permis de nous recevoir dans un temps très court.
Ce rendez-vous n’a pas été considéré comme relevant d’une extrême urgence puisque nous avons été reçus le 29.01.2020 à 13h00 après les vœux présidentiels en présentiel à l’IUT. Le Président n’ayant pas pu nous recevoir, nous avons été reçus par M. Yannick Jolly DGS, Madame Isabelle Sueur Vice-Présidente du Conseil d’administration, Madame Laetitia Rubaud DRH.
L’entretien a commencé à 13h00 après les présentations en distantiel de Madame Sandrine Chevailler, Secrétaire Académique du SNPTES.
Ordre du jour : dysfonctionnement sur la mobilité interne.
M. le DGS s’explique sur le document diffusé : il admet qu’entre la phase 2 et la phase 3, des « petits aménagements » se sont opérés, avec l’introduction d’une « mobilité facilitée ». Ce changement a été introduit pour « faire face aux profondes modifications générées par le projet d’établissement avec, pour les agents concernés par une mobilité contrainte, la mise en place d’entretiens sur candidatures ciblées »
Il a également ajouté que les changements concernaient la structure de rattachement, mais pas le cœur de métier, et que par conséquent, ces entretiens s’avéraient nécessaires afin d’envisager la nouvelle affectation de manière sereine.
Les représentants du personnels du SNPTES estiment qu’il s’agit d’une mobilité contrainte et forcée, déguisée : cette remarque n’a fait l’objet d’aucun retour, ni d’aucune contestation (…)
Madame La DRH explique qu’il faut considérer 2 types de mobilités : la mobilité liée au projet d’établissement et la mobilité liée aux LDG (lignes directrices de gestion), c’est-à-dire pour cette dernière, la campagne d’emploi générant des postes consécutifs aux départs à la retraite, aux congés maternité, aux arrêts longue-maladie etc.
La mobilité liée au PE a généré 15 postes vacants, et la mobilité LDG 9 postes.
Malgré une attention particulière portée aux agents reçus en entretien, agents dont le poste est profondément modifié, nous alertons que cette démarche a généré plus de stress et d’inquiétude car, pour certains, cela revenait à restreindre le champ des possibilités : en effet, cette proposition s’est faite « après identification par la DRH et les responsables hiérarchiques concernés des agents susceptibles d’être affectés …» (note de service du 8 janvier)
S’ensuit une discussion sur les risques psycho-sociaux que peut générer l’encadrement par des managers dont ce n’est pas la qualité principale : la mise en place d’une phase de formation pour tous les encadrants est prévue. Cela suffira-t-il à prévenir les RPS ?
Madame la VP-CA ajoute que, quelles que soient les mesures mises en place pour améliorer la qualité de l’encadrement, on ne pourra probablement pas aboutir à une situation idéale pour tous (…)
M. le DGS ajoute que tout sera fait en ce sens, avec la mise en place « d’ateliers ».
Nous en revenons ensuite à l’objet de notre rencontre : nous demandons qu’une information claire soit diffusée à l’ensemble de la communauté BIATSS. Il y a eu confusion entre la réforme de l’université et la LDG mobilité.
En effet, lors du comité technique de décembre 2020, la « mobilité facilitée » a été évoquée dans les questions diverses, en fin de séance. D’une part, ce sujet aurait dû faire l’objet d’un point essentiel, d’autre part, il est à noter que le compte-rendu de ce CT ne nous est toujours pas parvenu, rendant impossible la diffusion de l’information.
Une proposition nous est donc faite par l’équipe d’informer les agents dans le courant de la semaine.
Hier, le 2 février 2021, l’ensemble de la communauté BIATSS a reçu un mail de l’alias « mobilite2020 » :
ce rendez-vous est prévu jeudi 4 février, à 11h30, sur teams.
Nous attirons votre attention sur mes modalités pratiques :
Si vous souhaitez y participer veuillez (nous) le confirmer par mail à mobilite2020@univ-lr.fr ; un lien d'accès vous sera adressé en retour.
Aussi, quelle que soit votre situation, dans un souci de bonne réception des informations transmises, nous ne pouvons que vous encourager à répondre présents à cette réunion.
Ce temps d’échange a été également l’occasion d’aborder 2 points importants : lors de la présentation des vœux présidentiels, Jean-marc Ogier a mentionné la notion de « décentralisation ». Nous avons donc demandé à M. le DGS s’il pouvait nous expliquer en quoi cela consistait (pouvoir décisionnel au cœur des composantes... ?), et si cela était en lien avec les projets de services qu’ils souhaitent mettre en place. Nous n’avons, pour cette question, obtenu aucune réponse.
La 2ème question concernait la 3ème phase de mobilité, plus particulièrement la situation des agents ayant « refusé leur acceptation sur leur poste dans la nouvelle configuration du PE ». Nous avons demandé confirmation à Me la DRH si ces mêmes agents étaient autorisés à indiquer en 1er choix, leur poste actuel, dans le cas où les autres postes vacants ne correspondraient pas à leurs souhaits : à cette question non plus nous n’avons eu aucune réponse.
Bien cordialement,
Vos représentants SNPTES
Le courrier déposé le 18 janvier 2021 au Président :