Le SNPTES s’étonne qu’en CA du 3 mai 2019 le président se soit permis, ce qui est une première dans notre université, d’ironiser sur la teneur d’un de nos communiqués. Ce communiqué (http://www.snptes.fr/Commission-paritaire-des.html) précisait que le gouvernement entendait désormais supprimer l’avis des CPE en matière d’avancement et de promotion des agents. L’ironie de notre président apparait au SNPTES tout à fait décalée sachant qu’il avait déjà le pouvoir de ne pas suivre l’avis des CPE qui d’ailleurs fonctionnaient harmonieusement dans notre établissement.
Cette réforme gouvernementale, que le président semble approuver, pourrait d’ailleurs priver totalement ce dernier du pouvoir de promouvoir des agents en laissant cette prérogative au ministère ou au recteur de Région sis à Bordeaux. Malgré la demande de notre communiqué (http://www.snptes.fr/Commission-paritaire-des.html ) d’une prise de position, le président de l’université n’a pas, pour le moment, donné suite. En d’autres termes le SNPTES souhaiterait savoir si son ironie lors du CA venait de la découverte de cet amendement et du communiqué ou avait une autre source.
Lors de la CPE du 16 mai, suite à la lecture du communiqué (http://www.snptes.fr/Commission-paritaire-des.html ), le DGS n’a pas souhaité à son tour prendre position préférant attendre ce qui allait se passer au Parlement et arguant du fait d’un devoir de réserve. Le SNPTES est surpris de cette réponse puisque ce devoir de réserve n’a pas également été opposé concernant la réforme des frais pour les étudiants étrangers à l’Union européenne. Le SNPTES étant depuis le début, lui-même opposé à celle-ci.
Le SNPTES rappelle néanmoins que la liberté académique autorise aussi la communauté universitaire à s'exprimer librement. Ce qui signifie, in fine, qu'un membre de la direction a la possibilité de donner son avis sans qu'on lui oppose nécessairement un quelconque droit de réserve.
Poitiers,
Le 20 mai 2019